Ange Irénée TOE1,2, Clément DABONE1, Landry Edouard Tegwendé LEAMA1, San Jérmie COULIBALY1, Michel BADIARA3
1Centre Universitaire de Tenkodogo/Université Thomas Sankara 12 BP 417 Ouagadougou 12, Burkina Faso
2Direction de l’Entomologie et de la Lutte contre les maladies Animales à Vecteurs/Direction Générale des Services Vétérinaires (DGSV), 01 B.P:1087 Bobo-Dioulasso 01 – Burkina Faso,
3Laboratoire de biologie et écologie animales (LBEA)/Université Joseph Ki-ZERBO 03 BP 7021 Ouagadougou 03
4Ferme Agropastorale BADIARA
Auteur de correspondance : Ange Irénée TOE
Centre Universitaire de Tenkodogo/Université Thomas Sankara Ki-Zerbo, 03 BP 7027 Ouagadougou 03, Burkina Faso
E-mail : ange_20007@yahoo.fr, Téléphone : (00226) 72313339
Résumé
Les diarrhées néonatales des porcelets constituent un véritable frein pour la productivité en production porcine au Burkina Faso. La méconnaissance de l’origine de ces pathologies ne favorise pas leurs traitements. L’objectif global de cette étude était de contribuer à une meilleure identification des parasites responsables de ces diarrhées.Concernant le diagnostic différentiel des diarrhées néonatales chez les porcelets par une observation attentive des facteurs déclenchants, au sein des deux fermes,dix truies et cent trois porcelets ont été utilisés. Les truies ont été élevées seules dans des loges distinctes à partir de l’accouplement jusqu’à la mise bas avec leurs portées. Deux types de diagnostic ont été réalisés : le diagnostic à partir de la description clinique et celui à partir de l’approche « ALARME ».Pour ce qui est du diagnostic parasitaire des diarrhées néonatales par examens coprologiques, des prélèvements de selles diarrhéiques ont été réalisés sur 45 porcelets provenant de 6 portées differentes et ensuite analysés au laboratoire par l’examen de coprologie avec la méthode d’œufs par gramme (OPG). Concernant le diagnostic parasitaire des diarrhées néonatales, les œufs de strongles et ceux d’ascaris ont pu être identifiés. Les porcelets sont infestés par les fèces de la truie qui constitue donc un réservoir. Afin de réduire les pertes économiques qui découlent de ces diarrhées néonatales, une maîtrise parfaite des conditions thermiques et d’hygiène dans les exploitations constituent des facteurs déterminants. Une alimentation, un abreuvement en quantité et en qualité et le renforcement de l’immunité des truies avec certains vaccins spécifiques sont essentielles.
Mots clés : Bobo-Dioulasso, porcelet, maternité, diarrhée, laboratoire, coprologie,diagnostic,parasitaire.
