MBAÏ-ASBE Bétoubam1*, GAIWA DAAKREO2, KEBYEI Noé3,
1 Université de N’Djaména, Faculté des Sciences Exactes et Appliquées, Laboratoire de Botanique Systématique et d’Écologie Végétale, B.P. 1027, N’Djaména/Tchad.
2 Centre National de Recherche pour le Développement (CNRD). BP 1228 N’Djamena
3Université de N’Djaména, Faculté des Sciences Exactes et Appliquées, Laboratoire de Botanique Systématique et d’Écologie Végétale, B.P. 1027, N’Djaména/Tchad.
(*) Auteur correspondant : mbaiasbebetoubam2017@gmail.com
Résumé
Le maraichage urbain est pratiqué essentiellement comme une activité pour la sécurité alimentaire et une activité génératrice de revenues à N’Djamena. Cette étude vise à caractériser le profil socio-économique des producteurs maraichers, leurs pratiques culturales et les contraintes associées dans le 7ème arrondissement de N’Djamena. Un échantillon de 240 producteurs a été enquêté, complété par un inventaire des principales spéculations maraichères. Les résultats montrent une domination masculine (71%), avec une majorité de producteurs âgés de 32 à 42 ans et disposant d’une longue expérience (20 à 25 ans). La location foncière est le mode d’accès à la terre le plus fréquent (52,08 %). L’apprentissage du maraichage repose principalement sur la transmission familiale (73,3%). Les résultats mettent en évidence comme difficultés, la précarité foncière, la dépendance aux bassins de rétention comme source d’eau, l’accès limité aux formation techniques. Des interventions ciblées sur la sécurisation foncière, l’irrigation durable et l’accompagnement technique sont nécessaires.
Mots-clés : Maraichage urbain, pratiques culturales, socio-économie, contraintes, N’Djamena.
