Salomon KELGUE, Adamou YERIMA et Model DJEMON

Département de Géographie, Université de Moundou

Email: salomonkelgue@gmail.com

Résumé

La baisse de la fertilité des sols au sud du Tchad est un problème majeur que rencontre beaucoup de ménages. Les besoins alimentaires au regard de la production agricole qui tient compte également du niveau de vie ne sont pas satisfaits. La présente étude a pour objectif de proposer des voies d’amélioration de la gestion socio-économique de la fertilité des sols en fonction du niveau de vie des ménages. Pour cela, une enquête auprès de 196 ménages agricoles répartis dans six (6) villages dont Bemboura, Maïnani, Goré, Donara, Koutoukagbé et Bitanda, a été réalisée. Les résultats attestent que la majorité des ménages de ces villages a un niveau de vie allant de pauvre à très pauvre, soit 63%. Leur mode de vie impacte négativement sur la durabilité de la gestion de la fertilité des sols. Ainsi, il a été observé une tendance à l’utilisation excessive des fumures minérales qu’organiques, exacerbée par la situation de pauvreté des ménages. A cet effet, la jachère, la rotation et l’association culturale qui sont pratiquées ne sont pas adaptées à l’amélioration de la fertilité des sols. C’est pourquoi, l’étude recommande un affermissement des conditions socioéconomiques des ménages agricoles pour une gestion de fertilité des sols basée sur des apports du fumier et/ou du compost, des résidus de culture, des engrais minéraux et des systèmes de culture adaptés pourrait y remédier dans ce contexte de pauvreté et de péjoration climatique.

Mots clés : Incidence socioéconomique, fertilité des sols, Bébédjia, Tchad.

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