Sylvain REOUTAREM1 et Emmanuel KALPET2

1Université de N’Djaména, Tchad

reoutarem@gmail.com

2Ecole Normale Supérieure de Bongor, Tchad

dkalpetemmanuel2@gmail.com

Résumé

Sur une superficie de 1.284.000 km2, le Tchad renferme diversité et variété de cultures gastronomiques qui intéressent aussi le champ littéraire. La quête de l’identité de l’art culinaire au Tchad de Priscille LOPIAMADJI tente de situer les valeurs de cette culture dans leur contexte, par le truchement des emprunts littéraires séduisants. Le but de cette étude est de répertorier ces paradigmes artistiques, afin d’en dégager les intérêts littéraires. D’où la question de savoir quels apports littéraires s’harmonisent-ils avec le langage en art culinaire dans ce livre ? Il s’agit de comprendre la corrélation qui subsiste entre littérature et nourriture. En cherchant à valoriser l’identité de l’art culinaire tchadien, l’auteure s’offre un discours qui s’appuie sur une rhétorique par des outils lexicologique, sémiologique et descriptifs propres à la gastronomie. S’appuyant sur la sémiotique prônée par Jean-Jacques Boutau dans le domaine culinaire en termes d’interprétation du langage dévolu à la gastronomie et la sociocritique de Pierre Porpovic pour diagnostiquer la diversité de conceptions gastronomique de cet art, l’étude vise donc la mise en relief des constituants littéraires du livre et leurs impacts sur la valorisation du patrimoine culinaire tchadien. Ce qui conduit à confirmer que nourriture et littérature s’harmonisent de bon gré dans La quête de l’identité de l’art culinaire du Tchad de Priscille LOPIAMADJI, afin d’intégrer cet art dans le patrimoine culturel tchadien.

Mots clés : Tchad, Littérature, nourriture, patrimoine, gastronomie, art culinaire.

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